
À propos du G.I.S.E.
Fondation et mission spirituelle
Inspiré par une vision divine, le Groupe d’Intervention Spirituelle et d’Exorcisme (G.I.S.E.) est né le 1 novembre 1993 à Brazzaville, au Congo, sous la conduite spirituelle de Jésus-Christ de Nazareth.
Dès sa fondation, le G.I.S.E. se donne pour mission d’être un pont mystique unissant les vivants et les défunts, les forces célestes et les réalités terrestres, dans une communion spirituelle universelle. Cette vocation traduit la conviction que le monde visible et le monde invisible s’entremêlent, et que l’homme, guidé par la foi, peut œuvrer à l’harmonie entre le Ciel et la Terre.
Guides spirituels et égides du mouvement
La trajectoire du G.I.S.E. s’appuie sur l’héritage de grandes figures spirituelles africaines, érigées en guides et en saints patrons du mouvement. Son premier guide est Saint André Grenard Matsoua. Nationaliste congolais mort en martyr en 1942, André Matsoua a inspiré un véritable mouvement messianique – le Matswanisme – au sein duquel ses partisans le considéraient comme un messie devant libérer son peuple. Par son sacrifice et son aura prophétique, il a jeté les bases d’une espérance de libération pour le peuple noir, que le G.I.S.E. entend perpétuer.
Vient ensuite Saint Nelson Mandela « Madiba », figure vivante du pardon et de la réconciliation. Héros de la lutte contre l’apartheid, Mandela est devenu en 1994 le premier président noir d’Afrique du Sud, après 27 années de prison et un combat acharné contre l’injustice raciale. Sa sagesse et sa détermination non-violente lui ont valu une admiration planétaire et le prix Nobel de la paix. Pour le G.I.S.E., il incarne la persévérance dans la foi en l’humanité et l’unité au-delà des divisions.
Le troisième guide spirituel majeur est Saint Simon Kimbangu, prophète congolais dont le ministère en 1921 a donné naissance à l’Église Kimbanguiste. Bien que persécuté (il fut emprisonné à vie par le régime colonial belge), Simon Kimbangu a fondé un mouvement spirituel qui compte aujourd’hui des millions de fidèles. Son message alliait guérison, foi chrétienne et affirmation de l’identité noire. Il a en effet inspiré jusqu’à 17 millions de croyants avec un discours panafricain de libération politique et spirituelle. En le comptant parmi ses saints protecteurs, le G.I.S.E. s’inscrit dans la continuité de ces Églises prophétiques africaines qui ont reconstruit la dignité des Noirs à la lumière de l’Évangile.
Enfin, le Cardinal Émile Biayenda veille en tant qu’égide spirituelle sur le G.I.S.E. Archevêque de Brazzaville de 1971 à 1977, ce prélat catholique fut enlevé puis assassiné en mars 1977 en pleine tourmente politique. Son martyre a marqué les consciences : il est aujourd’hui honoré comme un protecteur et un intercesseur pour le Congo. Même le Pape de l’époque salua la « constructive pacification » apportée par “cette âme élue” qu’était Biayenda. Sous l’égide bienveillante de ce cardinal, le G.I.S.E. place son œuvre d’exorcisme et de prière sous le signe du don de soi et de la justice divine.


Le Gisianisme, religion du troisième millénaire
À l’aube du nouveau millénaire, le 1er janvier 2000, le G.I.S.E. a vu éclore le Gisianisme, proclamé comme la « religion du 3ième millénaire ». Cette date symbolique marque pour les fidèles l’entrée dans une ère nouvelle de renouveau spirituel – une époque que d’aucuns associent à l’avènement de l’ère du Verseau, période de transition et d’élévation de la conscience dans la tradition astrologique. Le Seigneur Ntsenda, fondateur terrestre du Gisianisme, a établi cette religion sous l’inspiration de la Providence, tandis que Jésus-Christ en demeure l’égide éternelle, garantissant l’orthodoxie du message originel.
Au cœur du Gisianisme se trouve la foi en un Dieu unique, appelé Dieu Iyhavé – un nom renvoyant à Yahvé, le Dieu de la Bible – et identifié également à Ndzambia Mpungu Tulendo. Ce dernier terme, emprunté à la tradition kongo, signifie « Dieu tout-puissant » (Nzambi désignant Dieu et Tulendo la puissance)
En unissant ainsi le nom sacré hébraïque et l’appellation traditionnelle africaine du Créateur, le Gisianisme affirme son enracinement à la fois dans l’héritage biblique et dans la spiritualité de l’Afrique centrale. Jésus-Christ de Nazareth y est vénéré non seulement comme Sauveur universel, mais aussi comme source de sagesse accompagnant la renaissance spirituelle de la race noire en ce nouveau millénaire.
Le Gisianisme se veut une voie de salut et de connaissance pour guider l’humanité vers un avenir réconcilié. Il prône l’éradication du mal sous toutes ses formes – maladies de l’âme, sorcellerie, injustices – par la prière, la connaissance spirituelle et l’exorcisme. À travers cette doctrine, le G.I.S.E. entend accomplir la promesse d’une humanité réconciliée, en commençant par la restauration de la dignité du peuple noir, longtemps opprimé.
Renaissance de la race noire : vision et engagements
Le G.I.S.E. se présente ainsi comme l’Église de la Renaissance de la race noire. Il porte l’espérance que le troisième millénaire sera celui du relèvement et de la gloire retrouvée pour les peuples d’Afrique et de la diaspora, après des siècles d’épreuves. Sa doctrine l’énonce sans ambages : le Gisianisme doit mener « la race noire, la race la plus délaissée de la terre » sur le chemin de sa renaissance, et cela coûte que coûte. Cette mission s’inscrit dans le sillage des idéaux panafricains et humanistes qui ont fleuri à la fin du XXième siècle – on pense notamment aux appels à une Renaissance africaine formulés par des leaders comme Thabo Mbeki – et fait écho aux luttes menées par les héros spirituels du G.I.S.E.
Afin de concrétiser cette vision, le G.I.S.E. a fondé en 2007 l’Association pour l’Élite de la Renaissance de la Race Noire (A.E.R.R.N). Cette initiative vise à former et rassembler une nouvelle génération de leaders noirs éclairés, porteurs des valeurs spirituelles et morales nécessaires à la régénération de leur communauté. Fait marquant, l’A.E.R.R.N. place symboliquement son action sous le patronage des figures tutélaires que sont Biayenda, Mandela et le Dr Martin Luther King Jr. – tous trois des guides de conscience dont l’héritage inspire le monde entier. Martin Luther King, apôtre de la non-violence aux États-Unis, rêvait d’une humanité unie où chacun serait jugé sur son caractère et non sa couleur. Il a payé de sa vie ce combat en 1968, tombant sous la balle de la haine raciste, quatre ans après avoir reçu le prix Nobel de la paix pour sa campagne contre la ségrégation. Son exemple, tout comme celui de Mandela ou de Matsoua, éclaire la voie du G.I.S.E. : celle d’une libération par l’amour, la foi et le sacrifice de soi.
